Parce que rien ne vaut la parole des étudiant.e.s qui ont suivi la Licence LMA de Nîmes pour parler de la Licence LMA de Nîmes, nous leur avons demandé de nous dire ce qu’iels devenaient et quels souvenirs iels gardaient de ces trois années.
Capucine
Bonjour à tous, je m’appelle Capucine, j’ai 21 ans et toutes mes dents ! Je suis née à Nice mais j’ai grandi à Nîmes, ma ville d’adoption, d’où le fait que j’y habite encore désirant y continuer mes études. Ainsi, depuis l’obtention de ma licence à l’université de Nîmes, j’étudie en master MEEF à l’INSPE de Nîmes où je prépare mon concours de professeur des écoles. C’est un projet que j’envisageais déjà en licence (et bien avant) ce qui m’a offert la possibilité de moduler ma licence en fonction. En effet, étant une licence préprofessionnelle, j’ai pu choisir en L1 et en L2 des options concernant l’enseignement et, par-dessus tout, j’ai pu me spécialiser en L3 grâce au parcours enseignement et recherche. Ce dernier est d’ailleurs un atout considérable pour qui voudrait entrer en master MEEF. Cependant, au-delà du fait qu’au niveau professionnel cette licence m’a permis de rapidement me démarquer des autres dans mon master (français, pédagogie et didactique), c’est essentiellement au niveau personnel que je retiens beaucoup de choses. Ces trois années ont été riches en émotions car la taille de l’université et le nombre d’élèves en LMA permettent un investissement total. Une bonne relation avec les enseignants est pour moi un facteur de réussite professionnelle, mais aussi personnelle dans le sens où j’ai pu m’épanouir entièrement. Nous sommes considérés comme des étudiants à part entière, où chacun profite d’un suivi régulier et personnalisé. Evidemment de ces trois années passées à l’université de Nîmes je retiens aussi le beignet de la cafetaria à 90 centimes, mais c’est encore un autre point. Je pourrais parler de cette licence pendant des heures, alors n’hésitez pas à me contacter via les réseaux sociaux pour plus d’informations et de partage d’expériences, à très vite.
FB Capucine Gras
Leïla
Je m’appelle Leïla, j’ai 26 ans et je suis originaire de Nîmes. Actuellement, je suis professeure stagiaire de français à Jacou (Hérault). J’ai donc un double statut : celui d’enseignante et celui d’étudiante (je dois valider un diplôme universitaire à l’INSPE pour être titularisée). L’an prochain, j’aimerais commencer une thèse à Montpellier. Au fil des années, je reste proche de mes racines (et du soleil) !
Après l’obtention de ma licence LMA, j’ai poursuivi mes études à Montpellier pour effectuer les deux années de Master Recherche en Littératures française et comparée, à l’issue desquelles je devais rédiger deux mémoires. J’aurais aimé rester à l’université de Nîmes, mais à l’époque le Master n’avait pas encore ouvert (tout cela ne me rajeunit pas…). Ensuite, je me suis inscrite à la préparation à l’agrégation de lettres modernes proposée par l’Université Paul Valéry. Suite à la réussite au concours, j’ai pu débuter dès cette année le merveilleux métier d’enseignante !
Lorsque j’étais en LMA, je savais déjà que je souhaitais, dans l’idéal, devenir enseignant-chercheur, notamment parce que l’équipe des professeurs de Nîmes était pour moi très inspirante. En dernière année de licence, j’ai pu rédiger un « mini-mémoire » qui a confirmé mon attrait pour la recherche. C’est donc tout naturellement que j’ai suivi la voie décrite précédemment.
De ces trois années passées à l’Université de Nîmes, je ne retiens que du bonheur ! Ce sont, sans hésiter, les plus beaux moments de ma vie d’étudiante. La majorité des cours avaient lieu à Hoche, dont le cadre était particulièrement intimiste et agréable. Je m’y sentais comme à la maison. En plus, le petit effectif de la classe et la grande attention des professeurs permettaient à chacun d’entre nous de bénéficier d’un échange très personnalisé, tant sur le plan littéraire, que professionnel et humain. J’ai énormément appris pendant ces trois années. Je retiens surtout des personnalités et des rencontres : les yeux bleus perçants du pétillant M. Filaire, la douceur et la rigueur grammairienne de Mme Chabrier, l’approche réflexive et culturelle de M. Vérilhac, la folie de Mme Antzenberger, et tant d’autres encore. Je retiens des cours originaux et des projets artistiques : la rédaction d’un contrôle dans la cour de Hoche (c’était très inspirant), un oral en ombres chinoises, le cours improvisé sur l’expression « C’était sympa », exprimée par le public suite au Printemps des Arts. Je retiens aussi des mots d’encouragement qui m’ont confortée et impulsée dans mes choix d’avenir. Je retiens, enfin, tout le soutien que j’ai continué à recevoir au cours de mes études, et encore aujourd’hui, de la part de ces enseignants.
Bref, LMA reste véritablement pour moi Les Meilleures Années.
Izia
Je m’appelle Izia, j’ai 27 ans, et je suis actuellement professeure de français dans un collège en REP de la région.
J’ai commencé ma licence de LMA à Nîmes en 2011, un peu par accident. Je comptais suivre les cours jusqu’au mois de novembre, en touriste pour faire quelque chose en attendant un concours d’entrée pour une formation artistique à Lyon, parce que j’aimais la littérature, et parce que j’habitais à Nîmes. Donc, débarquée en L1 un peu par hasard, inscrite tardivement, en ayant loupé la semaine de rentrée. À l’issue de la première journée de cours, j’ai su que je n’irai jamais à Lyon pour passer mon audition d’entrée comme prévu : je devais préparer une explication de texte sur un sonnet de Louise Labé pour le cours de M. Filaire la semaine suivante et, malgré mon angoisse devant cet exercice alors inconnu (car sortant d’une année sabbatique inutile ratée remplie de diverses expériences professionnelles et d’un BAC plus que médiocre) j’avais compris au timbre de voix et au regard que la dérobade ne faisait pas partie des options. Et puis, le premier cours de M. Vérilhac – comment ne pas se passionner immédiatement pour n’importe quel sujet qu’il aborderait ? Il fallait que je sois là, pour tout entendre, tout absorber. L’exigence, l’humanité, l’intelligence, au plus haut degré. J’ai décidé de rester.
Ces années de licence ont été les plus riches et les plus intenses de mon parcours, par la formation que j’y ai reçue, pour les rencontres, les échanges, les amitiés, l’ouverture intellectuelle, l’analyse et la rigueur, la fatigue et les rires, mon binôme #cœuraveclesmains, les heures interminables à la BU, les repas de promo, l’art sous toutes ses formes et les pauses café. Tout y était bouillonnant, profondément vivant.
Je n’ai pas vraiment choisi de parcours durant ma formation car je voulais tout faire, tout voir, tout comprendre – le latin, les ateliers d’écriture, les maths, la théorie littéraire, la photo, les sciences, l’ancien français, la psychologie, les institutions culturelles, la stylistique,… Dans la limite de la compatibilité des emplois du temps, j’ai suivi presque tous les cours et les options des différents parcours proposés, de la L1 à la L3. La seule chose qui m’intéressait était de me remplir le plus possible de culture, de savoirs, de compétences, et mon projet professionnel était à ce moment-là quelque chose d’informe, trop vague, presque irréel ; l’avenir ne me concernait pas. C’était sans compter l’accompagnement et le soutien de l’équipe enseignante, qui ne nous laissait pas la possibilité de rester étudiant.e éternellement, et nous confrontait de plus en plus, au fil des semestres, à notre futur professionnel. C’est finalement pendant la dernière semaine des partiels de L3, en mai 2015, que je me suis décidée : je voulais être prof moi aussi. Je ne l’avais jamais envisagé avant, et surtout pas pendant ma scolarité, je n’ai jamais senti l’élan mythique de la vocation, mais brusquement j’ai eu envie de transmettre ce que j’avais reçu ici, l’exigence, l’humanité, l’intelligence, et l’enseignement m’a semblé être le meilleur moyen pour essayer d’apporter à mon tour ce qu’on m’avait apporté.
J’ai continué mon parcours dans le master MEEF proposé par l’Université Paul-Valéry et l’ESPE de Montpellier : j’ai laborieusement obtenu le CAPES, puis finalement rendu le mémoire de M2, toujours soutenue, conseillée, rassurée, secouée, encouragée à distance par les enseignants de Nîmes.
Aujourd’hui je suis passionnée par mon métier, et je sais que ces années de licence, à tous les niveaux, imprègnent chaque aspect de mon quotidien professionnel, continuent de me faire grandir et réfléchir en permanence, et sont toujours là, quelque part, dans un extrait de Madame Bovary où l’on se demande si la vie madame il nous la fait pas à l’envers là l’auteur il croit trop on est son pote, dans l’analyse filmique d’un Miyazaki ou au détour d’un couloir, dans le message d’au secours madame le confinement ça saoule c’est quand on vous revoit, dans le court-métrage créé avec les sixièmes, dans tous les liens qui font vivre une classe et la vie de prof.
Éléa
J’en retiendrai que la fac n’est pas forcément synonyme de travail solitaire et d’absence de lien avec le corps enseignant.
Léna
Je m’appelle Léna, j’ai 20 ans et je suis originaire d’Arles. J’ai décidé de poser mes valises à Nîmes après ma première année de Licence LMA, et j’y vis toujours même si je poursuis mes études à Montpellier. Je suis actuellement en première année de Master de recherche (M1 Littératures française et comparée, pour être exacte) à l’université Paul Valéry. J’envisage de passer le CAPES de lettres après avoir terminé ce master, ou alors de rejoindre la préparation à l’agrégation de lettres modernes proposée à Montpellier.
En arrivant à l’université, je voulais déjà m’orienter vers les métiers de l’enseignement, mais j’ai longtemps hésité entre l’enseignement primaire et secondaire. Je me suis donc tournée assez naturellement vers le parcours enseignement et recherche en troisième année. Grâce à de nombreux stages proposés tout au long de la formation, je me suis vite aperçue que l’enseignement secondaire me correspondait beaucoup plus. La licence LMA et ses enseignants ont également attisé ma curiosité et mon goût pour la recherche, d’où ma formation actuelle.
Je garde un excellent souvenir de ces trois années de licence passées à Nîmes. L’entraide entre les étudiants, le climat de classe détendu et agréable, la disponibilité et la bienveillance des enseignants, sont autant d’éléments qui m’ont fait particulièrement apprécier cette formation (sans oublier, évidemment, le cadre chaleureux du site Hoche, où la cour ensoleillée nous permettait d’allier nos séances de révision à des séances de bronzage…). Je retiens avant tout les liens créés avec mes camarades, mais aussi avec les enseignants qui continuent à nous suivre de près même après la licence.
Kioko
Kioko, 26 ans originaire de Nîmes, actuellement directrice de la communication chez Hilti à Boulogne-Billancourt (Paris)
Après avoir intégré Sciences Po directement en master 1, je suis partie à Barcelone pour effectuer mon stage de fin d’études à l’institut français. En revenant en France j’ai trouvé un poste en tant que chargée de mécénat et privatisation au musée des Confluences à Lyon où j’ai travaillé pendant 1 an et demi. C’était une première expérience professionnelle très riche. Je m’occupais d’organiser les événements au sein du musée et de mettre en place une stratégie de mécénat pour les particuliers.
Une fois mon contrat terminé, j’ai été embauchée en février 2019 par une société dans le BTP basée à Paris en tant que chef de projet communication et relations presse. J’ai eu la chance de créer la stratégie de communication interne et externe pour accompagner le déménagement du siège social. L’entreprise m’a ensuite proposé le poste de Directrice de la Communication dans la même entreprise, poste que j’occupe de depuis décembre 2019. Je suis donc responsable de la stratégie de communication interne, de l’ensemble des événements, des relations publiques avec la mairie, des relations presse et de toute communication corporate. Je récupère également la partie mécénat, ce qui me permet de reconnecter avec mon poste précédent Et je manage une petite équipe. C’est un poste très challengeant au quotidien mais dans lequel je retrouve le plaisir de pouvoir réfléchir, écrire, créer et échanger, comme lors de la licence LMA.
En LMA, j’avais choisi le parcours métiers de la culture. Je n’avais pas encore de projet professionnel défini, mais j’espérais travailler en relation avec la culture ou la communication avec un axe stratégique.
J’ai été favorablement surprise, venant de prépa B/L, par la profondeur des enseignements dispensés. Les cours de littérature moderne m’ont particulièrement marquée et ont définitivement ancré mon amour de la littérature, mais l’ensemble de la L3 était très riche.
La diversité des enseignements en symbiose avec la passion des professeurs les dispensant ont fait de cette année l’une des plus enrichissantes de mon parcours. J’ai également beaucoup apprécié les classes réduites qui permettaient d’avoir de vrais échanges et la diversité des profils parmi les étudiants. L’accompagnement était totalement personnalisé, les professeurs nous connaissaient vraiment.
Je ne pourrais que conseiller de suivre cette licence, ou au moins la troisième année !
Valentine
Je m’appelle Valentine, j’ai 24 ans et j’étudie actuellement en master Études Culturelles à Montpellier. J’ai effectué mes deux premières années de licence Lettres Modernes Appliquées à l’Université de Nîmes puis je suis partie en échange ERASMUS à l’Université de Sherbrooke (Québec) pour effectuer ma L3.
Venant d’une filière scientifique, les lettres étaient assez nouvelles pour moi et j’en suis devenue passionnée en grande partie grâce à l’enseignement que j’ai reçu en LMA. La formation est très bien organisée entre des cours théoriques, des ateliers de mise en application, des cours méthodologiques (très utiles, surtout quand on n’est pas littéraire à la base !) et un système d’options qui permet à la fois de découvrir ce qu’on aime et de façonner progressivement son parcours professionnel. Les professeurs qui enseignement dans cette formation à taille humaine sont très à l’écoute, passionnés et passionnants.
C’est aussi cette formation qui m’a permis de partir étudier une année à Sherbrooke et d’avoir une certaine liberté sur le choix de mes cours, tout en gardant une cohérence avec les enseignements de L3 dispensés à Nîmes.
J’ai ainsi pu assouvir ma curiosité en découvrant la littérature québécoise mais aussi en suivant un cours d’arts plastiques, un autre sur l’histoire culturelle et sociale des États-Unis ou encore un autre sur les politiques environnementales menées au Québec. Je garde un souvenir très fort de cette année, ainsi que de mes deux années d’étude à l’Université de Nîmes.
Après l’obtention de la licence, je mentirai en disant que je savais exactement quelle voie je voulais suivre par la suite. Néanmoins, ces trois années m’ont permis d’apprendre à me connaître davantage et à me sentir plus confiante pour l’avenir.
Sylvia
À ce jour, mes trois années passées à l’Université de Nîmes restent la période la plus prospère et fructueuse de mes études.
Coralie
Elsa